» Pansages d'Octobre | Satan

Tous les entraînements de Satan en Octobre

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8 h 30

Citron marchait gaiement dans les allées ; observant tout les chevaux. Elle caressait les naseaux qui se tendaient vers lui, en affichant un sourire gai. À vrai dire, Cic' cherchait son étalon : Satan. Tout feu, tout flamme, l’étalon l’attendait dans son box, tournant en rond et ronflant bruyamment. Citron siffla doucement une mélodie de Mozart, et tout de suite, l’étalon dressa la tête, et bondit sur la porte, les oreilles pointées. Le visage de Citron s’épanouie, et elle éclata de rire devant la tête de son jeune cheval. Posant son matériel par terre, et sa selle, sur la porte, Citron caressa les naseaux soyeux du cheval, posant un regard attendrit sur ce dernier.

« Tu m’as manquer, mon grand … »

Cic' prit son sac de pansage, et parla à son étalon longtemps, tout en ouvrant la porte. Ses mains passèrent sur les flancs doux de l’étalon, son poitrail large et puissant, ses cuisses fermes et musclées ; ses membres fins mais puissant, et son dos robuste. Un sourire s’afficha sur le visage de la jeune femme : son étalon était aussi massif et aussi joyeux qu’autre fois. Flattant l’encolure du poney, Cic' prit sa brosse douce, et brossa soigneusement tout le corps du cheval, tout en continuant à lui raconter son voyage. Puis, elle posa sa brosse douce, et prit son bouchon long. En quelques secondes, elle brossa l’étalon avec vigueur, puis posa sa brosse, et prit sa brosse à queue. Citron démêla la queue de l’étalon, qui frémissait d’impatience, et grattait le sol de son antérieur. Cic’ vérifia ses pieds, tapa sur les fers, et les curas avec soin, enlevant tout les petits cailloux. Quand elle voulut passer la bride à Satan, ce dernier se leva sur ses postérieurs, et Citron se suspendu à sa tête, le forçant à retomber au sol. L’encolure surcharger, Satan retomba lourdement au sol, et en un tour de main, Citron lui mettait le mors dans la bouche.

« Faut pas de moquer de moi, hein !! »

L’étalon leva la tête, et recula légèrement. Citron le caressa, gardant les sourcils toujours froncer, mais se calmant légèrement. Elle prit son amortisseur et son tapis, et les posas sur le dos de l’étalon, puis posa sa selle noire sur son dos, et prit son collier de chasse avec martingale. Cic’ passa la « sangle » du collier de chasse sur la sangle de la selle, et sangla un étalon nerveux et chaud avec difficulté. Donnant une légère tape sur le flanc du cheval, Citron fronça encore plus les sourcils, fixant son cheval de haut en bas, comme si il venait de voir que c’était un cheval inconnu.

« Qu’est ce qu’il t’arrive enfin ? On dirait que tu n’es pas sorti depuis trois jours ! »

Secouant la tête négativement, Citron caressa les flancs de son cheval, puis lui mit des protections. Enfin, elle enfila ses bottes en cuir, mit sa bombe, chaussa ses éperons, et prit sa cravache, au cas où. Cic’ fit sortir le poney du box, prit sa longe et sa chambrière, et emmena son poney vers le manège.