» Entrainement d'Octobre | Satan

~> Retrouvailles <~
9 h 15

Enfin, Citron et son étalon chaud bouillant, arrivèrent au manège. Citron avait le visage fermer, et l’étalon trottait sur place, cinglait l’air de sa queue puissante, et écumait déjà de sueur, en bavant sur ses antérieurs et son poitrail. Cic’ enleva les rênes du filet, et ferma la porte du manège. Satan resta près d'elle, et Citron le caressa ; elle posa sa bombe, et mit sa longe en colbert. Flattant son cheval, elle vérifia les étriers, et le mit sur la piste au pas, en cercle. L’étalon marchait d’une allure souple et chaloupée, les oreilles pointées dans tous les sens, et les naseaux largement dilatés. Il avait fière allure avec sa belle crinière qui retombait sur son encolure musclée, ondulant légèrement au rythme de sa foulée confortable. Avec un léger claquement de langue, et en faisant claquer sa chambrière, Cic’ annonça :

« Satan, Trottez !! »

Partant directement au grand trot, l’étalon redressa la tête, hennissant puissamment, et secouant nerveusement la tête, sa queue fouettant violemment ses flancs déjà humides d’une sueur épaisse et blanche. Son trot aérien et gracieux fascinait la jeune femme, qui suivait l’allure gracieuse et allongée de l’étalon. Quand enfin, Satan trouva sa cadence, il se mit légèrement en place, les oreilles toujours en mouvements, ses membres semblant ne jamais toucher le sol couvert de sable, qui s’envolait sous le corps de l’étalon. Affichant un sourire plein de fierté et d’admiration, la jeune femme annonça au cheval :

« Satan, Galop !! »

Dans un bon splendide, l’étalon leva ses antérieurs, et se propulsa en avant à l’aide de ses postérieurs, démarrant au galop moyen. Sa queue ondulait dans le vent qu’il se faisait grâce à la vitesse, et sa crinière ‘dansait’ autour de son encolure puissante, qu’il ne cessait de secouer, comme pour se débarrasser de son mors froid. D’un coup, l’étalon pilla dans un nuage de sable, et s’écarta rapidement sur le côté, mettant la jeune femme à genoux. Se redressant, Cic’ arrêta rapidement le poney, en agitant légèrement sa chambrière devant l’avant de l’étalon. D’un coup de chambrière léger sur les jarrets, Citron lança l’étalon au galop, qui partit en coup de c*ls, les naseaux dilatés au maximum. Laissant galoper l’étalon quelques secondes à fond, Citron ralentit le cheval tranquillement :

« Ho là … Doucement … Dou-oucement … Voilà … »

Satan passa au petit trot, la crinière toujours agitée autour de son encolure, sa foulée belle et gracieuse accentuée de mouvement désordonner. Puis l’étalon repassa au pas, et Citron le fit s’arrêter. S’avançant lentement vers le cheval, elle lui prit la bride, et tout en le caressant, lui enleva la longe, et attacha ses rênes sur le mors. Cic’ félicita son cheval, posa sa longe et sa chambrière dans un coin, et s’éloigna vers une carrière avec son étalon, à présent tout calme.